Le parc éolien des Grandes Bornes est un projet concerté et ajusté aux sensibilités locales :
- 5 éoliennes sur la commune de Voisey d’un gabarit maximal de 180 m en bout de pale.
- 21 MW environ de puissance totale.
- Une production d’environ 37GWh par an. De quoi alimenter près de 18 000 personnes en électricité chaque année.
- Le parc évitera le rejet de 36 482 tonnes de CO2 dans l’atmosphère par an.
- Il apportera 40 000 € par an, pendant toute sa durée de vie (au moins 20 ans) à la commune de Voisey dans l’hypothèse de l’implantation de 5 éoliennes de 4,2 MW et selon la loi de fiscalité en vigueur.
Le site du projet se situe en région Grand-Est, dans le département de la Haute-Marne (52), sur la commune de Voisey. Il est localisé à environ 37 km au Nord-Ouest de Vesoul, 30 km à l’Est de Langres, 50 km au Sud-Est de Chaumont et 55 km au Sud-Ouest d’Epinal.
Concentrées sur les hauteurs et la partie centrale de la zone d’étude, les éoliennes respecteront toutes une distance d’au-moins 1000 m par rapport aux habitations les plus proches.

Cette carte est disponible dans le dossier de concertation du projet téléchargeable ici.
Historique du projet
Sur la commune de Voisey, deux zones potentielles se démarquent pour une implantation d’éoliennes : le bois communal des Côtes à l’ouest et les terres agricoles situées au nord de la commune aux abords de la forêt de Villars Saint-Marcellin.
Pour une question de gisement en vent plus important et de propriété communale, l’attention est portée sur la zone située dans les bois. Mais les premières études réalisées sur les autres aspects montrent très vite les limites de l’emplacement : situé sur un point haut, le parc présenterait des visibilités accrues et de potentiels effets de surplomb sur les villages les plus et des aménagements conséquents au niveau des chemins seraient nécessaires pour accéder au site.
Fin 2018, au regard de toutes les informations recueillies, il est décidé de retirer la zone forestière du projet et de mener des études approfondies sur la zone agricole pour laquelle la faisabilité foncière, technique et réglementaire est validée.
Les études de développement
Début 2019, des bureaux d’études externes sont alors mandatés pour expertiser le territoire sur les volets géologiques, humains, environnementaux, paysagers, acoustiques et vents. A cette occasion, le Conseil municipal de Voisey délibère sur le nom du parc : il s’agira du Parc éolien des Grandes Bornes, une permanence publique est organisée en mai de cette même année pour informer la population du lancement officiel du projet, et un mât de mesure de vent est installé en août.
Toutes les études réglementaires de développement, nécessaires à la constitution du dossier de demande d’Autorisation Environnementale ont été menées par des experts indépendants à l’échelle du périmètre de la zone de projet des Grandes Bornes.
L’étude environnementale est menée par le bureau d’études Biotope. L’analyse de l’état initial a démarré en mars 2019 et a duré plus d’un an afin de couvrir un cycle biologique complet. Les experts ont eu pour mission d’inventorier l’ensemble des espèces et habitats présents sur la zone d’étude et les environs, et d’évaluer leur sensibilité à l’arrivée d’un parc éolien. L’inventaire a tenu compte de la patrimonialité des espèces, de leur dynamique de population et de migration.
L’étude paysagère et patrimoniale, menée par le bureau d’étude Equilibre Paysage, a démarré en mars 2020. Le rôle de l’architecte paysagiste a été d’étudier les composantes structurantes du territoire et d’évaluer objectivement ses enjeux et ses sensibilités liées à l’implantation d’un parc éolien. Dans cette analyse de l’état initial, l’ensemble des monuments historiques, lieux et sites emblématiques dans un périmètre de 20 km autour de la zone d’étude ont été répertoriés, afin d’évaluer leur importance et leur sensibilité. Au cours des déplacements sur le terrain, des points de vue ont été sélectionnés selon les préconisations du guide de l’étude d’impact, c’est-à-dire représentatifs d’un lieu de vie ou axe de communication, ou pour exposer une visibilité ou covisibilité avec un monument protégé. Cette étude a duré près d’un an.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le dossier complet de concertation du projet ici.
L’étude acoustique est menée par le bureau d’étude Venathec. La campagne de mesure et l’analyse des premiers résultats ont eu lieu au début de l’année 2020. Cette campagne a permis de mesurer le niveau sonore résiduel (= bruit de tous les jours sans éoliennes) pendant 1 mois, en période hivernale où la végétation est faible et l’activité humaine moins importante, et pour des vitesses de vent comprises entre 3 et 12 m/s.
Pour réaliser l’étude, 5 points de mesure distincts et ceinturant la zone ont été retenus afin de représenter les habitations les plus susceptibles d’être exposées au bruit : Nord de Voisey, Nord-est de Montcharvot, Sud-est de Genrupt, Sud de Villars-Saint-Marcellin, Ouest de Melay.
L’étude Hydrogéologique est menée parle bureau d’étude Geopal, missionné au début de l’année 2021 afin d’évaluer l’incidence des travaux et des ouvrages sur la ressource en eau souterraine et en eau potable. Cette étude a été réalisée du fait de la présence sur site de périmètres de protection de captage d’eau,
Le potentiel éolien a été identifié grâce à l’étude affinée du vent débutée par la pose d’un mât de mesure en août 2019. A ce stade, les données recueillies par le mât, couplées aux données long-terme de Météo France permettent d’établir que la vitesse moyenne à 100 mètres d’altitude est de 5,5 m/s et les vents dominants proviennent majoritairement du sud-ouest et du nord-est.
On peut considérer la vitesse de vent suffisante pour réaliser un projet viable et rentable économiquement. Quant aux directions de vent, il n’y a pas de surprise : elles sont représentatives des directions des vents dominants de France et de Haute-Marne.
Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le dossier complet de concertation du projet ici.

Tout au long de ces études, des échanges ont été organisés avec les élus locaux, la population concernée, les services de l’État, les experts environnementalistes, les propriétaires et exploitants de la zone de projet, afin de développer un parc éolien de moindre impact environnemental et paysager.
Ainsi, les conclusions de ces études démontrent clairement la compatibilité du projet éolien avec la zone prévue pour son implantation.